L’importance des mitochondries
Nous sommes des machines à brûler de l’énergie grâce à de petites centrales énergétiques, présentes dans chacune de nos cellules: les fameuses mitochondries. Sans celles-ci, nous ne pourrions accomplir ce que l’homme accompli depuis 200 millions d’années. Sans celles-ci nous ne pourrions nous régénérer en dormant, lever un poids, marcher ou courir, lancer un objet ou imaginer des outils toujours plus perfectionnés.
Et sur quoi repose l’activité de ces centrales énergétiques selon vous ? Sur les apports en nutriments ou sur la restriction de ces apports. La nutrition est donc au coeur de votre énergie.
Lorsque celle-ci est pauvre en nutriments, déséquilibrée, toxique, trop riche en glucides ou trop fréquente, vous générez des failles métaboliques ouvrant la porte à la fatigue, l’instabilité et la maladie. Et c’est un fait avéré aujourd’hui ; La majeure partie des maladies non génétiques ou liées aux effets secondaires de médicaments, sont de près ou de loin liées à la nutrition.
Alors, vous me direz que, dans ce cadre, la nutrition doit s’appliquer au cas par cas, en fonction des besoins et de la situation de chacun et qu’il n’existe pas de programme nutritionnel pour tous. C’est vrai, la nutrition fonctionnelle, la Nutrithérapie tout comme la micronutrition sont des optimisations, des améliorations, des stratégies gagnantes au profit des patients répondant à une situation physique, psychologique et physiologique précises, à un instant donné. Pour autant, elles ne sauraient donner les fondements de la nutrition humaine, celle sur laquelle s’est bâtie l’humanité.
Une nutrition évolutionniste ?
Il existe en effet une science, inspirée par la médecine évolutionniste, qui à su définir les contours d’une alimentation parfaitement adaptée à notre constitution. Cette science se développe depuis quelques années et prouve, études d’envergure à l’appui, que la nutrition est définitivement une composante essentielle de la santé et de la longévité, quelle que soit votre origine, votre génétique ou votre mode de vie.
L’état de santé
L’état de santé repose sur un équilibre pérenne des grands processus métaboliques orchestrés par notre organisme chaque seconde de notre vie.
Il existe 6 stades de santé reconnus :
- La régénération : Le corps parvient à se régénérer en continue. La santé est optimale
- La régulation : Le corps parvient à réguler les les troubles et les attaques (virales, parasitaires….)
- Le stade aigu : L’organisme n’arrive pas à compenser suffisamment, il est dans l’incapacité de maintenir l’état de régulation et doit faire appel à des systèmes de régulation extra-ordinaires (réactions inflammatoires, immunitaires…)
- Le stage chronique : L’organisme perd le contrôle (environnement pré-dégénératif) et le stade aigu devient difficile à traiter
- La disposition : l’affection chronique est permanente
- La dégénérescence : L’organisme perd le contrôle local : la maladie ne rencontre plus de résistance
- La prolifération : Les cellules dégénèrent et prolifèrent
Il est donc primordial de maintenir le corps dans les 2 premiers stades.
Le cycle cellulaire
C’est la manière dont nos cellules se reproduisent ainsi que leur capacité d’action à des contextes particuliers qui définissent notre santé globale.
Il existe 2 phases principales dans la vie de la cellule :
- La mitose ou division cellulaire
- L’interphase ou phase de production cellulaire.
Cette seconde phase est une période essentielle pendant laquelle chaque cellule dupliquée croit et duplique son ADN pour que chaque cellule fille future aie une copie complète et identique de l’ADN de la mère. Si la copie est bien identique, la cellule réalise sa mitose.
Les conditions nécessaires à la division cellulaire
- Une croissance normale de la cellule
- l’ADN doit être totalement réparé
- l’ADN doit être parfaitement dupliqué
- Alignement parfait des chromatides sur les microtubules pour permettre une bonne division
La santé dépend de l’activité cellulaire
En partant de là, plusieurs principes essentiels doivent être pris en compte.
- Une défaillance dans le processus de croissance ou de division peut entraîner certaines maladies (comme le cancer).
- La génétique joue un rôle minoritaire dans ces défaillances mais l’activation / désactivation de certains gènes peut modifier le comportement de certaines cellules.
- L’épigénétique, la nutrition, le mode de vie et l’environnement jouent un rôle majeur dans ces défaillances.
- Si la cellule manque de nutriments, elle ne disposera pas de l’énergie suffisante pour assurer sa croissance et sa mitose et se mettre au repos.
- Si la copie de l’ADN n’est pas conforme, la cellule sénescente rentre en phase de repos dite GO, en particulier pour éviter la prolifération de cellules dégénératives et donc susceptibles d’entraîner la maladie (comme le cancer)
- La phase de repos est très variable : illimité comme pour les cellules du foie, du rein, et de l’estomac par exemple mais certaines cellules, comme celles de la peau, ne se mettent jamais en repos (d’où les cancers de la peau en cas d’exposition brusque et prolongée aux rayons solaires)
- Une cellule viable est capable d’interagir avec des facteurs endogènes ou exogènes comme les bactéries, les virus ou les parasites.
- L’activité d’une cellule se modifie avec le temps :
- Soit elle se suicide : C’est l’apoptose ou mort cellulaire programmée. Elle est nécessaire à la survie des organismes multicellulaires
- Soit elle évacue les déchets organiques : C’est l’autophagie. Sans elle, nos cellules “s’encrassent” rapidement, entraînant le plus souvent la maladie.
Vous comprenez donc que la santé cellulaire est au cœur de l’ensemble de notre capacité à conserver un état de santé parfait. Or, pour jouer sur le levier cellulaire, il faut utiliser des outils qui vont renforcer l’activité cellulaire. Car le corps a ceci de merveilleux qu’il se renforce lorsqu’il est soumis à des épreuves, et qu’au contraire le confort et l’abondance l’affaiblissent et le rendent malade.