Allan Savory est un biologiste et écologiste zimbabwéen qui a mené de nombreuses recherches pour lutter contre la désertification.
Après avoir passé sa vie à étudier les raisons de la désertification du monde et avoir commis l’impardonnable, il à découvert, au travers de travaux et d’expérimentations en Afrique et dans d’autres pays, que la gestion holistique de large troupeaux d’animaux en plein air et nourris à l’herbe, était la seule option viable permettant de régénérer la flore sur des terres arides.
Dans cette formidable intervention à TED, il explique et argumentent simplement ses résultats de façon probante.
Alors, en analysant son intervention et avec un peu de recul, on comprend aisément que notre mode d’agriculture intensive et l’augmentation des superficie des cultures industrielles n’est probablement pas la meilleure option pour lutter contre le réchauffement climatique. Son approche, mimant la nature, est basée sur la migration pastorale planifiée de grands troupeaux. Couplée à une gestion permaculturelle des espaces, celle-ci permettrait de nourrir les populations et les bêtes avec une alimentation plus satiétogène et nutritive que les céréales, particulièrement pro-inflammatoires et glucidiques.
La consommation d’animaux, élevés et abattus dans le respect de ces traditions millénaires, n’accélère pas le réchauffement climatique car le subtil équilibre entre les émissions par les animaux et la captation du carbone par les arbres, plantes et végétaux bénéficiant de leur pâturage permet de restaurer durablement notre planète, preuves scientifiques à l’appui.
La viande est une source formidable et nutriments, qui ont soutenus notre évolution depuis 200 000 ans. En achetant une viande de qualité, bio et/ou nourrie à l’herbe, élevée en paturage et en transhumance, localement, vous payez certes plus cher (quoique…) mais vous avez aussi une viande plus rassasiante, moins grasse, bonne et nutritive. Mais vous avez aussi la garantie de contribuer non seulement à l’économie locale mais aussi à l’écologie.