Une étude a analysé comment le jeûne intermittent limite de nombreux facteurs de risque dans le développement et l’apparition des maladies cardiovasculaires.

En utilisant les acides gras pour la formation de cétones en lieu et place du glucose, l’organisme affecte la métabolisation des lipides , diminue la masse corporelle et à par conséquent une influence positive sur le profil lipidique en réduisant la concentration du cholestérol total, des triglycérides et du cholestérol LDL.

Les bénéfices de l’utilisation du jeûne intermittent ont été confirmés dans la recherche sur le développement de l’athérosclérose. Il inhibe le développement de la plaque d’athérome en réduisant la concentration des marqueurs inflammatoires, comme l’IL-6, l’homocystéine et la CRP.

Le jeûne intermittent entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques d’adiponectine et une diminution des concentrations de leptine et de résistine. En modifiant les niveaux de ces adipokines, il inhibe l’adhésion des monocytes aux cellules endothéliales vasculaires, aux neutrophiles, à l’activité proactive des macrophages et à l’agrégation plaquettaire.

La transformation des macrophages en cellules de la mousse, la formation de dépôts extracellulaires dans les vaisseaux et la prolifération et la migration des cellules endothéliales dans la membrane vasculaire artérielle interne sont limitées.

L’effet bénéfique de cette pratique a notamment été observé dans la prévention de l’hypertension. Le jeûne intermittent génère une augmentation du facteur BDNF, ce qui entraîne une baisse de la tension artérielle systolique et diastolique en activant le système parasympathique. Le BDNF provoque la libération d’acétylcholine par le nerf vague, réduisant ainsi la fréquence des contractions cardiaques.

L’effet positif du jeûne a également été documenté chez les personnes obèses et diabétiques. La réduction de la quantité de nourriture consommée lors de l’utilisation du jeûne entraîne une diminution importante du poids. Il améliore également le métabolisme du glucose et augmente la sensibilité des tissus à l’insuline en augmentant les cellules Beta des îlots pancréatiques.

Le jeûne intermittent limite également l’hypertrophie cardiaque.

Que peut on conclure de cette étude ?

Le jeûne intermittent semble bénéfique en de nombreux points dans la prévention et le traitement des pathologies cardiovasculaires, à l’instar du diabète et de certains cancers.

Encore une fois, même s’il ne solutionne pas tout, le jeûne intermittent reste un outil de santé merveilleux, gratuit et facile à mettre en place. Pour les personnes ayant des fragilités cardiaques et sous supervision médicale, le jeûne est encore une fois d’une efficacité redoutable,

En dehors de cas spécifiques, que je précise dans ma formation sur le jeûne intermittent, utilisez-le régulièrement. Votre organisme a évolué pour en bénéficier.

Lien vers l’étude : https://www.mdpi.com/2072-6643/11/3/673/htm