La dépression nerveuse est une pathologie extrêmement handicapante, demandant parfois la mise sous antidépresseurs. Déjà en 2013, le ministère de la santé estimait qu’entre 5 et 15 % de la population française seraient touchés par un épisode dépressif au cours de l’année, principalement en hiver.
Or, il se trouve que depuis plusieurs années, certains scientifiques auraient émis l’hypothèse qu’il existerait un lien entre la consommation excessive de glucides, principalement de sucre, et la dépression.
On sait aujourd’hui qu’il existe un lien avéré entre le manque de lumière et la dépression.
D’après cette récente meta-analyse, menée sur 101 389 participants, au sein de 6 études différentes et plus spécifiquement sur 85 500 participants dans 2 études de cohortes, la consommation d’aliments ayant un index glycémique élevé semble associée à une élévation du risque dépressif. Même chose sur les régimes ayant une charge glycémique globale élevée.
Même si ces résultats sont a prendre avec un peu de recul (car les résultats sont peu convaincants sur les études transverses), il est intéressant de constater que la consommation de glucides, augmentant en hiver, tout comme la baisse d’exposition à la lumière solaire, suit la courbe des personnes traitées par anti-dépresseurs.