Une étude parue toute dernièrement à analysé l’impact d’un régime cétogène pendant 4 semaines sur 17 hommes au travers de différents marqueurs dont ceux de l’inflammation et de la sensibilité à l’insuline.
Le régime cétogène est connu, au travers de très nombreuses études, pour diminuer drastiquement les niveaux d’inflammation, le stress oxydant et d’augmenter la sensibilité à l’insuline. La tendance des études et des résultats d’expérimentations et d’observation, est plutôt, depuis le milieu du 20e siècle, à des effets absolument bénéfiques à tout point de vue du régime cétogène pour la grande majorité d’entre nous.
Cette dernière, contrairement à l’ensemble de la littérature existante indique, que ce régime augmenterai l’inflammation et diminuerait la sensibilité à l’insuline.
Je me suis donc penché sur cette étude pour comprendre comment les chercheurs en étaient arrivés à une telle conclusion et éventuellement soulever un débat.
C’est dans la méthodologie de l’étude qu’il faut chercher des éléments de réponse.
Le groupe à consommé un régime standard pendant 4 semaines suivi d’un régime cétogène pendant 4 autre semaines. On peut déjà légitimement se poser la question de la validité des résultats sur une durée aussi courte.
Ensuite, cours de ces 4 semaines de cétogène, on a donné un repas très riche en glucides puis les chercheurs on mesuré différents marqueurs après ce repas (biomarqueurs post-prandiaux).
Les participants ont donc soumis leur organisme à un traitement alimentaire particulièrement stressant sur une durée très courte.
Or, premièrement, l’organisme met du temps avant de gagner en flexibilité métabolique (le fait de pouvoir changer de carburant facilement).
Deuxièmement, ajouter un repas riche en glucides au milieu d’un mode alimentaire riche en graisses va inexorablement générer une réponse métabolique disproportionnée, à savoir une inflammation forte couplée à des taux de glucose sanguins élevés.
Tirer une conclusion aussi trompeuse sur cette base n’est donc malheureusement pas recevable en l’état.
Comme avec d’autres sujets, la recherche en nutrition est malheureusement sujet à des biais variés et il faut savoir séparer le bon grain de l’ivraie.