Une nouvelle méta-analyse vient de sortir, destinée à analyser le lien potentiel entre les produits laitiers, le risque de diabète de Type 2 (T2D) et de pathologie cardio-vasculaire (CVD).
Cette étude à pris en compte les résultats de différentes études de cohortes randomisées, entre 2006 et 2016, auxquelles ont été appliqué un ratio de risque.
Le résultat à montré qu’il y avait une relation inverse à la consommation, même élevée de produits laitiers et le risque de T2D ou de CVD. En d’autres termes, il n’y a pas de lien directe entre ces pathologies et la consommation de produits laitiers, mais un effet protecteur.
Pour autant, je considère que la consommation élevée de produits laitiers n’est pas souhaitable car d’autres effets délétères lui ont été associée, en particulier du fait de son impact sur l’hormone IGF-1 et le développement éventuel de tumeurs localisées (prostate, seins….) ou sur son effet pro-inflammatoire et acidifiante.
En revanche, une consommation modérée à faible (0 à 2 portions / jour) de fromage, de préférence au lait cru de Brebis ou de Chèvre et issu d’élevages bios élevés à l’herbe possède des vertues nutritionnelles et des effets probiotiques inégalés. Prenez toutefois en compte le fait que ses fromages sont généralement très salés.
Le lien vers l’étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31222370?dopt=Abstract