Une alimentation nutritionnellement complète

L’alimentation ancestrale est un régime extrêmement riche en nutriments, vitamines et minéraux. Elle couvre l’intégralité des besoins humain et apporte même des éléments qui ont progressivement disparus des recommandations officielles à l’instar de la glycine ou de la vitamine D. Prendre de nombreux compléments alimentaires pour pallier aux déficiences nutritionnelles n’a jamais été une solution viable à long terme. Ainsi, un régime vegan apportera son lot de carences dont le fer, le zinc, l’iode ou la vitamine B12. Se supplémenter dans ce cadre prend évidemment tout son sens mais cela revient à prendre le problème par le mauvais bout. L’alimentation toit nécessairement apporter l’ensemble des nutriments, mais elle doit les apporter de façon synergique.

Or, c’est précisément l’un des principaux avantages de l’alimentation ancestrale. Elle implique nécessairement une synergie entre les différents aliments la constituant et sa richesse en nutriments en fait l’une des alimentations bénéficiant de la matrice nutritionnelle la plus complète. Cette matrice nutritionnelle est impossible à obtenir par une simple supplémentation. D’une part car le moment où vous prenez votre complément n’est pas forcément en adéquation avec les aliments que vous avez consommés (souvenez-vous, la nature ne fait rien par hasard. Si elle met certains nutriments et molécules ensemble dans un aliment, ce n’est pas un hasard), d’autre part le complément, aussi bon soit-il, n’aura jamais la même biodisponibilité que sa version “naturelle”.

L’alimentation ancestrale est donc, en cela, nutritionnellement complète.

La qualité nutritionnelle des aliments

Pour autant, même si l’aliment ancestrale est un modèle parfait d’alimentation, notre époque moderne n’offre pas la même qualité d’aliments que ceux que nos ancêtres pouvaient consommer. La pollution atmosphérique, l’appauvrissement des sols, la monoculture et l’agriculture intensive, la déforestation destinée à l’élevage intensif et l’industrie du bois, les pesticides et insecticides, les antibiotiques, le réchauffement climatique ont, ensemble, un impact terrible sur la qualité intrinsèque de nos aliments.

Nos légumes contiennent moins de magnésium, de calcium et de potassium, plus d’anti-nutriments (pour faire face aux xénobiotiques utilisés, une forme d’hormèse végétale) à l’instar de la proportion d’oxalates dans les feuillus ou d’acide phytique dans les céréales, moins de vitamines, plus d’eau et surtout, une modification radicale de leur structure cellulaire les rendant ainsi beaucoup plus acides.

Nos animaux sont malades, gras, insipides, insulino-résistants et antibio-résistants. Notre eau et notre air sont pollués, saturés de toxines et de particules. Enfin, nombres de nos produits Bios sont produits au bout du monde et voyagent en avion ou en bateau, à l’instar des amandes, des noix de macadamia, des laits végétaux, des bananes ou des kiwis… mais cela semble ne pas nous poser le moindre soucis.

Par ailleurs, notre façon d’appréhender l’alimentation n’est plus la même. Bombardés de messages promotionnels ou de pseudo promesses santé sur des “super-aliments”, nous avons repousser génération après génération, l’amour de la cuisine, de la préparation d’aliments bruts, hyperlocaux et entiers.

La consommation d’abats et d’insectes est aujourd’hui, dans l’esprit de la population, réservée à une population d’extra-terrestres amoureux de la vie au Paléolithique…. Pourtant, il n’en est rien. A peine 2 générations avant nous, nos ancêtres consommaient encore des animaux de la truffe à la queue, conservaient, fumaient, salaient et fermentaient leur aliments. Les bêtes consommées n’avaient pas 18 mois mais étaient abattues à la fin d’une vie heureuse dans les champs et en plein air et consommées intégralement. La chasse était une activité de subsistance, pas une activité de loisir.

Pourtant, notre corps accuse le coup de ces déficiences en nutriments à répétition. Nos articulations, nos organes et notre énergie sont lourdement impactés par ces changements alimentaires. A moins que ne soyez un pratiquant assidu de l’alimentation ancestrale, il est quasiment certain que vous ayez besoin d’une supplémentation même minime en certains nutriments.

Alors, a cet égard, je vous ai préparé une petite liste des compléments essentiels à considérer dans le cadre d’une alimentation ancestrale.

Les compléments alimentaires essentiels

Le magnésium

Le magnésium est l’un des minéraux les plus présents dans le corps. Cet oligoélément participe à tous les grands métabolismes, celui des glucides, des lipides et des protéines, qu’il transforme en énergie. Il est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme mais malheureusement en nette diminution dans notre alimentation.

La majorité des compléments alimentaires à base de Magnésium que vous pourrez trouver sur internet et dans les magasins se présentent sous la forme de bisglycinate de Magnésium, auquel est ajouté de la taurine et, parfois de la Vitamine B6. Cette forme de magnésium était appelée « magnésium de troisième génération » du fait de son absorption supérieure aux formes précédentes (chlorure de magnésium, oxyde de magnésium, carbonate de magnésium, etc.). Une autre forme de Magnésium que vous pourrez trouver, mais plus aggressive pour les intestins est le citrate de magnésium.

Je vous recommande donc le magnésium de 4e génération d’UNAE, complet et extrêmement biodisponible, il est l’un des meilleurs complément du marché.

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Le collagène

Le collagène est la protéine qui fournit aux articulations, aux muscles aux tendons et à la peau leur solidité et leur élasticité. Sa synthèse décline naturellement avec l’âge mais sa rareté dans notre alimentation accentue cette carence. Si vous ne consommez pas régulièrement de bouillon d’os (une pure recette d’alimentation ancestrale), une supplémentation en collagène ou en glycine est alors fondamentale à partir de 30 ans, en particulier si vous faites de la musculation à haute intensité.

Le meilleur collagène et le plus disponible que je connaisse est celui proposé par la marque Nutripure fondé par les excellents frères Cario. Son absorption est excellente et son origine garantie. Les boeufs utilisés sont issus d’élevages respectueux du bien-être animal. Un excellent collagène, parfait pour vos articulations.

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La vitamine D

A moins que vous n’exposiez votre souvent au soleil, même en plein hiver, d’octobre et Mars, et que vous viviez en dessous du sud de la France, il est fort probable que vous soyez carencé(e) en vitamine D. Cette vitamine est pourtant essentielle au système immunitaire, au renouvellement cellulaire, à la croissance osseuse, au fonctionnement mitochondrial et à la protection contre certains cancers. Via la consommation d’abats, à l’instar du foie de morue ou de boeuf, l’alimentation ancestrale fournie beaucoup plus de vitamine D que notre alimentation moderne ultra transformée et trop végétale. Au regard des carences généralement constatées chez les personnes réalisant un dosage en vitamine D et des nombreuses études sur le sujets, un adulte devrait se supplémenter à hauteur de 3000 à 4000 UI par jour ou 75 UI / kg / jour en vitamine D.

La vitamine D que je recommande généralement est celle proposée par le laboratoire français Nutrivita. Pour une efficacité maximale, chaque gélule apporte 1000 UI (25 μg) de vitamine D3, un dosage optimal qui permet de couvrir les besoins quotidiens en 3 ou 4 gelules. Ce complément, fabriqué en France, est particulièrement conseillé chez le sportif afin d’équilibrer ses apports et éviter tout risque de carence. Produit dénué d’additifs, de colorants, d’allergènes, de gluten et d’OGM.