Le gingembre (Zingiber officinale Roscoe) est une plante herbacée bien connue, largement utilisée comme agent aromatisant et comme plante médicinale depuis des siècles. Son arôme épicé est principalement dû à la présence de cétones, notamment de gingérols.
On pense que les tribus Indiennes et les Chinoises produisent du gingembre comme tonique et outil de phytothérapie depuis plus de 5000 ans.
Le gingembre est considéré comme un puissant agent thérapeutique et préventif et a été utilisé pour le traitement de centaines d’affections, du rhume au cancer.
La racine de gingembre contient un niveau très élevé d’antioxydants totaux, surpassé seulement par la grenade et certains types de baies.
De nombreux effets du gingembre ont été explorés tels que :
- Antioxydant
- Antimicrobien
- Anti-neuro-inflammation
- anticancéreux
- composé anti-nauséeux
Plusieurs composés actifs sont à l’origine de ses effets sur la santé :
- Les composés liés au gingérol : Activité antioxydante, activité antitumorale via l’induction de l’apoptose et la modulation de l’activité génétique, activité anti-inflammatoire et anti-analgésique, activité antimicrobienne et hépatoprotectrice.
- Shogaol : Activité antioxydante, anti-inflammatoire et anticancéreuse via l’inhibition de l’invasion cellulaire, la réduction de l’expression de la métalloprotéinase-9 de la matrice et l’activité anti-prolifération.
- Zingérone : Activité antioxydante, anti-inflammatoire et antibactérienne.
Voici ce qu’en dit la recherche :
De nombreuses études montrent une efficacité prometteuse du gingembre, notamment pour les nausées et les vomissements, le syndrome métabolique et la douleur.
Les données de la recherche indiquent que le gingembre et ses composants s’accumulent dans le tractus gastro-intestinal, ce qui corrobore les nombreuses observations sur l’efficacité du gingembre comme agent antinauséeux et comme composé susceptible de prévenir le cancer du côlon.
Le gingembre s’est révélé particulièrement efficace contre divers cancers gastro-intestinaux tels que le cancer de l’estomac, le cancer du pancréas, le cancer du foie, le cancer colorectal et le cholangiocarcinome. Il est également incroyablement efficace sur les dysbioses intestinales et la maladie de Crohn.
Des études ont montré que des composés actifs tels que les gingérols, les shogaols et les diterpénoïdes possèdent des effets antisérotoninergiques et antagonistes des récepteurs 5-HT3, connus pour jouer un rôle dans le soulagement de la sensation de nausée.
Des études in vivo ont montré la capacité du gingembre à supprimer les cytokines pro-inflammatoires et à réguler à la baisse de l’induction des gènes inflammatoires.
Comment l’utiliser ?
En cuisine, il sera un allié indispensable de vos plats de légumes et de viandes. Ne le faites pas cuire, incorporez-le cru dans vos plats.
Ne le surconsommez pas. 2 à 5 fois par semaine est suffisant dans la plupart des cas.
Associez-le au citron dans le cas d’intestins douloureux.
En tisane, avec du citron, du miel et du curcuma pour un effet anti-inflammatoire boosté.
Ne pas l’utiliser en cas d’inflammation ORL avancée et en particulier d’Amygdalite ou d’otite.