Vous envisagez de devenir parents et c’est probablement la chose la plus naturelle au monde : Donner la vie.

Pour autant, il est évident que, à l’instar d’un long voyage autour du monde et d’une randonnée de plusieurs jours, une grossesse se prépare physiquement et mentalement. En effet, au cours de votre grossesse, de nombreux changements métaboliques (cellulaires, hormonaux, physiologiques…) vont opérer dans votre organisme et vous devez donc vous assurer que tout ces changements se réalise de la meilleure façon possible en limitant votre exposition à des substances potentiellement dangereuses pour votre bébé.

Avant toute conception, il convient de vérifier 2 conditions impératives :

1 – Une alimentation de qualité

Une alimentation de qualité, sans polluant est le premier impératif aujourd’hui

De nombreuses études (Générations Futures ou Equiterre) mettent en évidence des risques accrus :

  • D’avortement spontané
  • De retard de croissance
  • D’handicaps à la naissance
  • D’allergies alimentaires et autre troubles digestifs
  • De malformation des organes génitaux chez les garçons…
  • De problèmes cognitifs pendant l’enfance (QI plus bas, problèmes de mémoire…)

En effet, on sait aujourd’hui qu’une alimentation de qualité, principalement végétale, non transformée et sans pesticide augmente considérablement les chances d’avoir un bébé en parfaite santé à la naissance.

Ce qui pose le plus de problèmes aujourd’hui, ce sont les fameux et tristement célèbres perturbateurs endocriniens. Vous pouvez en retrouver une liste sur ce lien. Ce sont ces perturbateurs endocriniens, dont les pesticides ménager et agricoles, qui peuvent impacter durablement votre fœtus.

Or, on sait que les bébés d’aujourd’hui naissent naissent en moyenne avec plus de 413 molécules chimiques exogènes (étrangères au corps) dans l’organisme, ce qui est une véritable catastrophe pour votre santé mais aussi pour la santé de l’enfant. Parmi eux :

  • Certains insecticides organochlorés, interdits depuis 30 ans
  • du PCB
  • du PBDE (retardateurs de flamme)
  • Des dioxines, des PFC (présents dans le Téflon’, les tissus Scotchgard’,
  • Des hydrocarbures
  • Du mercure et autres métaux lourds…
  • Des additifs alimentaires
  • Les colorants, les conservateurs, les exhausteurs de goût (glutamate) et les édulcorants de synthèse (aspartam)

Ces intrants sont tous à éviter pendant la grossesse car ils passent la barrière placentaire et entrainent des risques accrus de malformation et d’altérations de la croissance du fœtus. Celui-ci va effectivement accumuler les toxiques en volume unitaire (La proportion d’un toxique en particulier) et en quantité (le nombre de toxiques différents) dans son cerveau, son sang, ses organes et son squelette. Cette intoxication générera sur l’enfant, avec une probabilité importante et si tant est que la naissance se passe bien, des symptômes discrets et courants : fatigue, Irritabilité, hyperactivité, inattention ou impulsivité menant parfois à un diagnostique (non validé scientifiquement) de TDAH (Trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité), de troubles neurodégénératifs voire de certains cancers.

Afin de limiter votre exposition (car on ne peut de nos jours ne plus être exposé du tout à ces toxiques) et donc son exposition pendant la grossesse, vous allez devoir mener une politique de “dépollution” de votre environnement :

  • Mangez Bio a tout prix et le plus souvent des aliments entiers et peu transformés (moins de 5 aliments dans la recette). Prenez cette composante dans votre budget familial dès le projet de conception. Ce label vous garanti un certain nombre de contrôles réguliers et sérieux, une absence de pesticides dangereux et d’OGM.
  • Modifiez votre garde-robe et utilisez un maximum de vêtements en coton bio
  • Utilisez des cosmétiques maisons ou bio à minima
  • Remplacez vos produits ménager par vu vinaigre blanc, du jus de citron et du bicarbonate de soude
  • Alternez les eaux de boisson (plate / gazeuse) et prenez les les plus basifiantes possible (Arvie, Rozana…)
  • Aérez le plus souvent possible votre intérieur

2 – Une évaluation nutritionnelle de la future maman

En effet, l’état nutritionnel de la maman en amont est essentiel pour un ajustement éventuel au moment du souhait de conception. Même dans nos pays développés, les carences nutritionnelle peuvent être importante, notamment :

  • Chez les adolescentes et les personnes âgées ayant des modes alimentaires déséquilibrés et souvent industriels (mauvaises graisses, trop de sucre, carencés en nutriments)
  • Chez les femmes en milieu défavorisé avec une malnutrition chronique (carences en protéines, vitamines et minéraux)
  • Chez les femmes ayant suivis des régimes trop restrictifs
  • Chez les femmes suivant un régime Vegan ou végétarien insuffisament protéiné
  • Après plusieurs grossesses et période d’allaitement

Une prise de sang complète, prescrite par votre médecin complétée d’une analyse de votre alimentation hebdomadaire suffit généralement.

L’évaluation (que je développerai dans un prochain article) devra prendre en compte :

  • Le nombre de calories ingérées quotidiennement en moyenne
  • Les proportions en Protéines, Lipides et Glucides
  • Les niveaux en minéraux et oligo-éléments (Fer, Calcium, Iode, Magnesium, Silicium, Zinc, Sélénium)
  • Les niveaux de vitamines D, C, B1, B6, B9, B12 (surtout pour les véganes et végétariennes) et A

En conclusion, il est important pour une femme de bénéficier de conseils nutritionnels dès le souhait de grossesse. Il est indispensable de préparer le corps AVANT la grossesse :

  • Par une période de plusieurs mois de détoxication
  • En mangeant bio
  • En supprimant les toxiques : Alcool, drogues, médicaments allopathiques non indispensables, les produits d’entretien chimiques, la fréquentation de lieux pollués
  • En stimulant les processus de détoxication avec des cures de chlorelle
  • En adoptant une alimentation équilibrée à base de produits Bio (on l’a vu), complets, frais, crus ou peu cuits (vapeur douce, Wok)
  • En comblant les carences identifiées lors de l’évaluation nutritionnelle par un changement alimentaire et, éventuellement des compléments alimentaires choisis chez des laboratoires réputés pour leur sérieux et la haute qualité de leurs produits (Sunday Natural, Cell’ Innov…)
  • En renforçant le système immunitaire (pour lutter naturellement face aux infections diverses et éviter toute médication pendant la grossesse).

Et bien évidemment, toutes ces indications VALENT ÉGALEMENT POUR LE FUTUR CANDIDAT A LA PATERNITÉ !

Sources :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3572204/
https://www.ewg.org/research/body-burden-pollution-newborns