L’alimentation de nos ancêtres

Nos ancêtres du genre Homo mangeaient à l’instinct et en fonction des ressources disponibles pour une saison donnée. Ils ne suivaient pas un régime particulier mais privilégiaient les aliments les plus denses nutritionnellement, pour la survie du clan, quitte à risquer leur vie. Lorsque la chasse étaient bonne, le village bénéficiait alors d’une alimentation, grasse, riche et variée leur procurant énergie, satiété et immunité pour de nombreux jours.

Evidemment, cette alimentation n’était pas la même tout au long de l’année et les périodes de disette étaient fréquentes. Avec 1 ou 2 repas par jour, nos ancêtres avaient un métabolisme adapté au manque de nourriture, nécessitant l’apport de végétaux (Racines, tubercules, noix, graines, légumes et fruits sauvages…), comme à l’opulence (viande, poisson, oeufs…). Cette flexibilité métabolique est une composante essentielle de notre physiologie. Elle nous garantit une grande résilience face aux épreuves de la vie.

Le microbiote originel

De même, cette alimentation riche en végétaux, fibres, graisses et protéines, mélange d’alimentation paléo et d’alimentation cétogène, couplée à du jeûne intermittent, a favorisé le développement d’un microbiote diversifié assurant un fonctionnement immunitaire, cérébral et métabolique optimal. Notre flore intestinale à constamment évoluée et s’est totalement modifiée au cours des nombreuses migrations que les hommes ont effectuées depuis la sortie d’Afrique.

Ces migrations, couplées à la sédentarisation de certains clans, ont indiscutablement entrainées plusieurs mutations génétiques, à l’instar d’APOE4 chez les populations d’Asie et d’Europe centrale, de la conservation de l’enzyme Lactase en Europe du Nord ou du gène EGLN1 sur les hauts plateaux orientaux.

Mes ces adaptations génétiques ne constituent qu’une part infime de notre physiologie. Notre génome, en particulier si vous êtes originaire d’Europe et d’Asie, est toujours à 99,7% identique à celui de nos ancêtres.

Une science solide et éprouvée

L’alimentation ancestrale est une branche de la nutrition humaine qui étudie le lien unique existant entre l’alimentation de nos ancêtres, notre physiologie, notre génétique et notre capacité à métaboliser ou non certains aliments. Et il se trouve que cette science avance de façon exponentielle d’années en années, malgré le poids grandissant des lobbys et des conflits d’intérêts.

Depuis 20 ans, des milliers d’études ont investigué le sujet, permettant à des modes alimentaires à l’instar de la nutrition Paléo, Atkins, Cétogène, Whole360, DASH, Low-carb ou du jeûne Intermittent de trouver une forte crédibilité auprès de la communauté scientifique, résultats cliniques à l’appui.

L’alimentation ancestrale utilise un phénoménal corpus de méta-analyses et d’études épidémiologiques pour confirmer, de façon objective comment certains aliments ou nutriments, souvent diabolisé par les autorités officielles, ont pourtant forgé l’humanité et permis à l’Homme de survivre, de guérir et de se reproduire.

Une alimentation adaptée à notre espèce

L’alimentation ancestrale n’est pas un régime, elle n’est pas une mode, un article de magazine ni une façon de maigrir mais le résultat d’une compilation exceptionnelle d’études de qualité, d’analyses réalisées par des scientifiques exceptionnels, de retours d’expérience de milliers de patients et la conviction qu’en reliant les points, et en particulier les causes de nos maladies actuelles, celle que n’ont jamais connu et qui ne sont pas de l’ordre de la génétique, nous découvrons que l’alimentation la plus adaptée à l’homme est celle qu’il à toujours consommé.

C’est ce que je porte à votre connaissance aujourd’hui afin de vous aider à vivre mieux, plus forts et plus longtemps.