Une définition simple de la DME

Ce concept scientifique, mis en lumière par Tim Ferriss, appuie l’idée que le corps humain répond à des stimulus à partir d’un certain niveau, d’une certaine dose ou d’un certain temps.

Ainsi, pour obtenir des résultats, il n’est pas nécessaire d’atteindre systématiquement ses limites physiologiques.

Ce concept est important car il rejoint l’idée que les résultats obtenus ne sont pas proportionnels au ratio temps passé / énergie dépensé. En gros, au-dela d’un certain niveau / temps / intensité / volume, il n’y a pas de résultats supplémentaire et le ratio temps passé sur énergie dépensée est défavorable.

Pour mieux comprendre ce concept, imaginez que vous fassiez bouillir de l’eau. Au point d’ébullition, le fait de continuer à faire chauffer l’eau ne va pas la rendre plus chaude mais elle va en revanche épuiser le niveau d’eau par évaporation

La DME et notre physiologie

C’est le même principe qui s’applique au corps humain.

En musculation, 80 secondes de contraction semblent être le sweet spot au delà duquel il ne sert a rien de contracter davantage le muscle. 5 à 10 répétitions maximum doivent vous permettre d’atteindre l’échec musculaire. SI vous faites plus de 10 répétitions, vous devez soit augmenter le volume, soit l’intensité.

En cardio, il est maintenant prouvé que le HIIT au format TABATA 4mn est 7 fois plus efficace que votre jogging d’1 heure.

En nutrition, même principe. Cela ne sert a rien de vous gorger de légumes et de fruits pour avoir votre dose de vitamines… En effet, du fait d’une biodisponibilité limité des nutriments dans les légumes, vous avez largement tout les nutriments qu’un légume peut vous offrir dans une simple ration. En manger beaucoup plus ne vous apportera pas plus de nutriments ! Même chose pour les protéines. Sur 100g de protéines votre corps va métaboliser un certain niveau de protéines et conserver le reste sous une autre forme pour plus tard ou l’excréter dans vos urines.

Un régime carnivore pur est d’une efficacité redoutable sur de très nombreuses pathologies, notamment auto-immunes. Mais sur la durée, il est important de stimuler de temps à autre (1 fois par semaine par exemple) vos réflexes hormétiques en consommant des légumes riches en phyto-nutriments, anti-nutriments et anti-oxydants tels les flavonoides, polyphénols, oxalates, Lectines, resvératrol…

Il est possible d’appliquer ce principe au jeûne intermittent également. Vous n’avez pas besoin de jeûner tout les jours 20h, ou de faire des jeûnes longs plusieurs fois par mois si vous êtes déjà mince et sans pathologie particulière. Jeûner 16h par jour 3 à 4 fois par semaine, 12h 1 à 2 fois par semaine et 20h 1 fois par semaine vous permet de favoriser l’autophagie et de contrebalancer une trop forte stimulation d’mTor et d’IGF1.

Dans la gestion du froid, même combat. Une douche froide ou un bain glacé de 3mn 2 à 3 fois par semaine suffisent à mobiliser vos graisses brunes, booster votre système immunitaire et endocrinien et augmenter votre métabolisme basal.

En méditation même chose, rien ne sert de méditer 2h si vous n’avez pas ce temps de disponible. Les résultats les plus importants se situent aux alentours de 20mn quotidiennes.

Conclusion

La DME est un concept important à garder en tête tout au long de votre quête de la santé et de la longévité. Les extrêmes ne sont jamais bons sur la durée et il est important de conserver une certains homéostasie.

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