A l’instar des zones bleues, l’analyse de l’alimentation des peuples traditionnels et de nos ancêtres communs révèle des traits de similitudes d’un continent à l’autre. Le Docteur Weston A. Price à passé le plus clair de sa vie a étudier l’alimentation des peuples autochtones et à pu mettre en lumière les caractéristiques de pratiques alimentaires protégeant littéralement ces peuples des maladies métaboliques que nous connaissons depuis moins d’un siècle et qui présentent une prévalence jamais connue, à population égale. Voici les 11 caractéristiques établies par Weston Price.

  1. Le régime alimentaire de nos ancêtres et de tout les peuples traditionnels ne contient aucun ingrédient raffiné ou dénaturé, à l’instar du sucre, du fructose ou du sirop de glucose, de la farine blanche, d’aliments en conserve, de produits allégés ou 0%, de lait écrémé et pasteurisé, d’huile végétale hydrogénée, de protéines en poudre, de vitamines synthétiques, d’additifs ou de colorants.
  2. Tout les peuples traditionnels consomment toute sorte de produits animaux bruts, comme les poissons ou fruits de mer, les oiseaux terrestres ou marins, des oeufs, du laits et des produits laitiers crus, des reptiles, des insectes… A l’instar de nos ancêtres, les peuples traditionnels consomment l’intégralité de l’animal : les muscles, les organes, les os, la moelle et la graisse. Les graisses et les organes sont toujours préférés et sont souvent des mets de choix, réservés aux membres les plus importants du clan. Manger ces aliments permet en outre d’assurer un développement harmonieux de la mâchoire, des dents et de la flore buccale.
  3. Le régime alimentaire de nos ancêtres et de tout les peuples traditionnels contient au moins 4 fois plus de minéraux et de vitamines hydrosolubles et 10 fois plus de vitamines liposolubles (vitamine A, vitamine D, vitamine K2…), présentent principalement dans les graisses animales, que notre alimentation moderne.
  4. Toutes les cultures traditionnelles cuisent une partie de leurs aliments (en particulier les végétaux) mais consomment une partie de leur produits animaux crus.
  5. Les régimes primitifs et traditionnels intègrent de très nombreux enzymes et de bactéries bénéfiques, qu’ils trouvent dans les aliments lactofermentés et boissons fermentés, les fruits, les produits laitiers crus, les viandes et herbes.
  6. Les peuples traditionnels font tremper, germer, fermenter ou lever les graines, céréales, noix ou légumineuses qu’ils consomment afin de neutraliser ou diminuer fortement la teneur en anti-nutriments naturels comme les inhibiteurs enzymatiques, les tannins, les oxalates ou l’acide phytique.
  7. La teneur totale en graisses d’une alimentation traditionnelle et ancestrale occupe 30 à 80% des calories mais seuls 4% des calories sont occupées par les graisses polyinsaturées que l’on retrouve naturellement dans les céréales, les légumineuses, les noix, le poisson, les graisses animales et les légumes. La nature n’ayant jamais privilégié les graisses polyinsaturées, la totalité des régimes traditionnels autour du monde (même méditerranéen !) est riche en graisses saturées et monoinsaturées. Est-ce un hasard si 90% des centenaires ont un cholestérol total élevé à très élevé ?
  8. L’alimentation ancestrale contient autant d’acide gras Omega-3 qu’Omega-6 (Ratio 1:1)
  9. Tout les régimes traditionnels contiennent du sel non raffiné.
  10. Toutes les cultures traditionnelles utilisent les os des animaux consommé pour réaliser des bouillons riches en collagène et en glycine.
  11. Nos ancêtres, tout comme les peuples traditionnels du monde entier mettent toujours de côté de la nourriture très riches en nutriments pour les parents souhaitant avoir un bébé, les femmes enceintes, les enfants tout en ayant des naissances suffisamment espacées pour nourrir toute les bouches et pour leur enseigner les principes de l’alimentation traditionnelle et ancestrale de leur peuple.

Comme vous pouvez le constater, ces principes sont bien éloignés des recommandations nutritionnelles françaises.

Alors, sont-elles réellement facteur de bonne santé ? Ce graphique compilant les données de la Weston Price foundation est intéressant et souligne l’importance de retourner à une alimentation traditionnelle dès maintenant pour une santé de fer.