Si vos sources d’informations principales, sont les médias mainstream, les tendances nutritionnelles du jour, les magazines de mode, ou les recommandations officielles du gouvernement, alors il est probable que vous vous disiez que l‘alimentation ancestrale ne repose sur rien de concret. En revanche, si les études scientifiques de qualité sont votre source principale d’informations, alors vous devez avoir découvert que l’alimentation ancestrale repose sur des bases solides.

Le concept même d’alimentation ancestrale a vu le jour en 1985 au travers d’une publication scientifique intitulée : “Paleolithic nutrition: a consideration of its nature and current implications ”.

Les auteurs de l’article, le radiologiste Boyd Eaton et l’anthropologue Melvin Conner, ont utilisé une formidable approche darwinienne de la nutrition, mettant en exergue ce qui deviendra une véritable méthode de santé axée médecine évolutionniste.

Ce ne sont évidemment pas les premiers chercheurs à s’être intéressés au passé pour déterminer ce que nous devrions manger, pourtant, personne avant eux ne s’était intéressé de façon aussi détaillée à l’alimentation de nos ancêtres les plus éloignés.

L’idée qu’ils ont présentée est simple, mais phénoménale. En gros, ils ont émis l’hypothèse que ce qui devait constituer l’alimentation humaine idéale devait se rapprocher de ce que les études scientifiques avaient permis d’identifier auprès des populations de chasseurs-cueilleurs et de nos ancêtres du paléolithique.

Depuis que ces chercheurs révolutionnaires ont présenté leurs concept alimentaire au monde entier, un certain nombre d’articles scientifiques supplémentaires ont été publiés sur le sujet, dont les plus importantes sont énumérés ci-dessous :

À ce stade, vous devez probablement vous demander s’il existe des preuves irréfutables pour étayer l’idée que la plupart d’entre nous devrait suivre un régime alimentaire basé sur celui de nos ancêtres de l’âge de pierre ?

En fait, il y en a beaucoup…

L’idée que nous aurions tout intérêt à adapter notre alimentation pour qu’elle ressemble davantage au régime que nous avons suivi pendant la majeure partie de notre histoire ne relève pas seulement de l’intuition ou du bon sens Darwinien. Elle est également soutenue par de nombreuses recherches scientifiques.

Recherche paléontologique

Chez les biologistes évolutionnistes et les paléontologues, il est bien connu que la révolution agricole a eu des conséquences défavorables sur la santé d’Homo sapiens.

La population humaine s’est accrue à l’aube de l’agriculture, mais cela ne signifie pas nécessairement que les gens soient devenus plus sains ou aient obtenu une meilleure santé.

Au contraire, l’examen des restes fossiles a révélé que les humains du néolithique qui s’étaient lancés pleinement dans l’agriculture n’étaient pas aussi forts et aussi grands que les chasseurs-cueilleurs du paléolithique. De plus, ils ont commencé à développer des caries dentaires, des malocclusions, des maladies parodontales et de nombreux autres problèmes de santé quasi inexistants au Paléolithique, liés à une alimentation moins carnée, beaucoup plus céréalière et riche en amidon.

Ces résultats sont très cohérents, dans le sens où, à peu près partout où les gens sont passés d’un régime de chasseurs-cueilleurs à un régime plus simple, (composé en grande partie de céréales et/ou de produits laitiers), les effets néfastes sur la santé ont fait partie d’une phase transitionnelle sanitaire majeure. Le changement de régime alimentaire qui a accompagné l’agriculture n’a pas été le seul responsable du déclin de la santé humaine mais il en a sans aucun doute été un facteur majeur.

Recherche génétique

Les questions qui découle naturellement de la section précédente est la suivante :

  • Les problèmes de santé liés à la révolution agricole ont-ils été éliminés par l’évolution grâce à une mutation génétique ?
  • Sommes-nous aujourd’hui adaptés à une alimentation céréalière, sucrière et laitière ?

La réponse courte à cette question est : non, absolument pas.

Au cours des derniers millénaires, certaines adaptations génétiques liées à l’alimentation se sont répandues au sein de certaines populations humaines et ont doté les gens d’une capacité accrue à digérer et à métaboliser diverses formes d’aliments modernes.

Duplication du gène de l’amylase

Certains scientifiques, étudiant l’alimentation ancestrale, ont avancé que l’augmentation frappante de la taille du cerveau observée chez nos ancêtres pourrait être due à une forte consommation de tubercules riches en amidon, et qu’en l’état, nous sommes tous prédisposés à consommer énormément de glucides sans sourciller.

Effectivement, au sein de certaines populations qui ont une longue histoire de régimes riches en amidons, la sélection naturelle a fait augmenter le nombre de copies du gène AMY1A, un gène qui code pour une enzyme impliquée dans la digestion des glucides.

Mais cette théorie est loin d’être vraie !

D’abord, nos ancêtres ont commencé à utiliser le feu pour la cuisson il y a 1,5 million d’années, donc, après le changement brutal de la taille de la voûte crânienne.

Or, pour que les tubercules fournissent des glucides et des calories accessibles, ils doivent être cuits.

Ensuite, parce que la théorie de la duplication du gène de l’amylase ne tient pas non plus la route d’un point de vue temporel.

Ce gène code pour une enzyme, présente dans notre salive, qui aide à décomposer les glucides complexes dans la bouche en commençant le processus de digestion avant qu’ils n’atteignent l’estomac et en rendant immédiatement accessibles les calories qu’ils contiennent. Il est largement admis que ces duplications ont eu lieu en tant qu’adaptation, en réponse à une consommation accrue de féculents. Des copies multiples du gène de l’amylase salivaire sont aujourd’hui trouvées chez 99 % des humains vivants, ce qui suggère que nous sommes tous les descendants d’une population grosse consommatrice de tubercules.

Oui mais, il se trouve que les Néandertaliens et les Denisoviens ne possèdent pas de duplications de gènes d’amylase comme nos ancêtres Homo sapiens. On pense que ces lignées distinctes d’humains se sont séparées à partir de notre ancêtre commun Homo heidelbergensis, il y a environ 600 000 ans, lors de leur migration vers l’Europe et l’Asie.

Les hommes appartenant à l’espèce Homo Heidelbergensis, restés en Afrique, et qui deviendront Homo sapiens, l’ont quittée plus tardivement, il y a environ 70 000 ans. Probablement, parce que la diminution rapide de la mégafaune devenait problématique, il était de plus en plus compliqué de se nourrir ! Cela justifierait une consommation accrue de tubercules et autres plantes, en tant que nourriture de survie.

Nous savons que les européens ont, dans leur ADN, une partie de Néandertalien, issue de la reproduction entre les 2 espèces, une fois qu’Homo sapiens est arrivé en Europe.

Il est donc fortement probable qu’une partie de notre lignée génétique n’ait pas consommé de tubercules pendant au moins 600 000 ans !

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, tous les humains de cette planète mangeaient une alimentation de “chasseur-cueilleur”. Il est raisonnable de penser que la biologie humaine a évolué pour permettre au microbiote de fonctionner merveilleusement bien avec cette alimentation.

Cela étant dit, nous savons aujourd’hui avec certitude que nous ne sommes toujours pas bien adaptés à la consommation de céréales et de produits laitiers. L’adaptation qui a eu lieu n’est que partielle. A l’instar de nos ancêtres, nous sommes enclins à développer des caries dentaires, des troubles osseux et musculo-squelettiques si nous consommons trop de céréales et/ou de produits laitiers.

Pourquoi ? Si une espèce animale incorpore soudainement un nouveau groupe d’aliment dans son alimentation, une ou deux modifications génétiques ne suffiront évidemment pas à compenser ce changement alimentaire et ces aliments iront directement impacter l’organisme mal adapté.

L’élément clé à retenir est que la sélection naturelle n’agit que si un stimulus a un impact sur la reproduction. Beaucoup de gens peuvent manger et digérer du lait et des céréales sans souffrir de problèmes gastro-intestinaux aigus ou de troubles majeurs de la reproduction. Dans certaines conditions environnementales, ils peuvent même en bénéficier, au sens darwinien du terme, puisque les céréales et les produits laitiers sont une source de nutriments et d’énergie qui peuvent être mis au service de la reproduction, donc, sur une période spécifique de la vie.

Cela ne veut pas dire pour autant qu’il est sain de manger de tels aliments sur la durée. La sélection naturelle sera lente à réagir aux effets néfastes potentiels de ces aliments, mais ceux-ci agiront à terme, de façon subtile ou chronique sur la santé, et apparaîtront probablement plus tard dans la vie, généralement après la période de reproduction.

Lorsque le régime alimentaire de nos ancêtres a changé, lors de la révolution agricole, leur microbiote s’est également modifié. Le régime alimentaire à base de céréales qu’ils ont commencé à consommer, agresseun microbiote toujours adapté au régime de chasseur-cueilleur, entraînant avec lui une flopée de maladies et de troubles de santé.

En fin de compte, retenez que nous sommes encore, d’un point de vue purement physiologique et génétique, largement des chasseurs-cueilleurs.

Recherche clinique

Certaines personnes pensent toujours que très peu ou pas d’essais cliniques randomisés (ECR) ont été réalisés pour examiner le potentiel thérapeutique des régimes ancestraux. Eh bien, ces personnes se trompent. Depuis 2010 et devant l’explosion du mouvement “Paléo”, un grand nombre d’essais cliniques sur l’alimentation ancestrale ont été publiés, dont certains ont été menés par un scientifique bien connu des chercheurs : Staffan Lindeberg et son équipe de recherche.

Ses études ont corroboré le point de vue nutritionnel darwinien, montrant sans l’ombre d’un doute que l’alimentation ancestrale est saine et fiable. À l’exception de quelques études mal conçues et souffrant de graves lacunes méthodologiques, les essais dans ce domaine vont tous dans la même direction et suggèrent que l’alimentation ancestrale serait efficace dans le traitement de plusieurs troubles métaboliques et inflammatoires et améliorerait, sur le long terme, davantage la santé que la majorité des autres régimes, tels que les régimes à IG bas, sans gluten, sans lactose ou Whole360.

Il est communément admis, grâce à des études pour le moins fantaisistes, que manger des céréales, en particulier complètes, est bon pour la santé. Il n’y a rien de plus faux. Un grand nombre d’études cliniques randomisées et de méta-analyses auraient démontré que la consommation de céréales complètes serait associée à divers résultats positifs pour la santé. Mais, ces études ont une grosse limite. Elles comparent plutôt les effets sur la santé de la consommation de céréales complètes avec ceux de la consommation de céréales raffinées ou de la consommation d’aliments ultra-transformés.

Aucune étude à date n’a analysé la différence sur la santé entre un régime SANS céréales et un régime AVEC céréales complètes. Rien ne prouve que la consommation de céréales, même complètes ait un quelconque effet bénéfique sur la santé.

Et, au delà de la méthodologie employée par les études, c’est bien l’objet même de ces études qui n’est le plus souvent pas approprié et sans réelle valeur ajoutée.

Recherche morphologique

Un côlon plus court

Vous pouvez en apprendre beaucoup sur ce qu’un animal doit manger en étudiant simplement sa composition structurelle. Certains animaux sont clairement conçus pour consommer une alimentation riche en plantes. Les vaches, par exemple, ont un très gros côlon dans lequel des milliards de microorganismes transforment les plantes riches en cellulose consommées, en acides gras et autres produits finaux. D’autres animaux, tels que les lions, n’ont pas de système intestinal de fermentation comme le côlon des herbivores, mais dépendent principalement de leurs propres gènes pour décomposer les aliments qu’ils consomment.

Ainsi, un chat dispose de la capacité de produire la méthionine de façon endogène mais pas la taurine. C’est une spécificité génétique. C’est la raison pour laquelle il est essentiel qu’il trouve la taurine dans l’alimentation. Et ou trouve-t-on de la taurine en quantité optimale ? Le coeur de boeuf ou de porc. Vous voulez un chat en pleine santé ? Donnez-lui du coeur cru. C’est interessant lorsque l’on sait que les félins d’Afrique attaquent toujours leur repas par les entrailles et mangent le coeur en priorité.

La comparaison de la structure de notre tube digestif avec celui d’un primate révèle en effet une divergence importante, probablement due là aussi à l’évolution, il y a 2 à 3 millions d’années. Nous possédons un intestin grêle beaucoup plus long, alors que notre côlon a considérablement rétréci.

Les primates, gros consommateurs de plantes (mais pas que) possèdent donc eux aussi de très longs côlons pour héberger les très nombreuses bactéries permettant la digestion de toutes les fibres végétales qu’ils consomment. Les fibres végétales ne sont pas utilisables en énergie telles qu’elles. Elles doivent être fermentées pour être transformées en énergie. Cette fermentation se passe dans le côlon. Si vous avez vu des singes ou des gorilles, vous remarquerez que leur cage thoracique s’incline vers l’extérieur avec un ventre protubérant permettant d’accueillir leur gros côlon.

Chez nous, humains, l’énergie est absorbée directement via les nutriments consommés dans l’intestin grêle. En consommant des graisses animales, nous avons donc sollicité de plus en plus notre intestin grêle, au détriment de notre côlon. Au cours du temps, la morphologie de nos entrailles a donc commencé à changer proportionnellement à la quantité de viande consommée.

Le cerveau et l’intestin, qui sont tous deux des tissus très actifs sur le plan métabolique, ont besoin de beaucoup d’énergie pour fonctionner correctement par rapport à leur masse. Un gramme de tissu cérébral a besoin de 22 fois plus d’énergie pour fonctionner qu’un gramme de tissu musculaire. C’est la raison pour laquelle, l’apport de graisses animales a permis l’expansion importante de nos tissus cérébraux… Eh bien, apprenez que nos intestins sont tout aussi gourmands et, pour permettre un apport suffisant en énergie, ont donc dû s’adapter pour la capter lorsqu’elle se présentait à eux. Notre intestin grêle, à l’instar du cerveau, s’est donc dilaté au cours de l’évolution pour mieux digérer les graisses animales (source d’énergie).

Un estomac plus acide

Une autre chose qui distingue les herbivores des carnivores est que ces derniers ont tendance à avoir des estomacs plus acides. Rien d’étonnant en cela car une acidité élevée agit comme une barrière contre les agents pathogènes d’origine alimentaire et aussi parce que l’acide chlorhydrique joue un rôle dans la digestion des protéines.

Nos estomacs sont donc principalement des réservoirs d’acide, attendant impatiemment que la nourriture arrive de l’œsophage pour la digérer ensuite en composants plus basiques. C’est dans l’estomac que nous décomposons les protéines, les graisses et les glucides complexes qui composent notre nourriture. Lorsque cette bouchée de steak quitte notre estomac, elle n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était en entrant dans notre bouche. Le pH d’un estomac humain sain est d’environ 1,5 ce qui est très acide sur l’échelle du pH (qui s’étend de 0 à 14. 0 étant le plus acide et 14 le plus alcalin).

Notre estomac est donc environ 1000 fois plus acide que celui d’un chimpanzé. 1000 fois plus, ce n’est pas rien et ce n’est certainement pas sans raison. Notre estomac est devenu beaucoup plus acide il y a 3 à 4 millions d’années, lorsque notre régime alimentaire est passé d’une alimentation principalement végétale à une alimentation carnivore. Ce phénomène s’est accentué il y a 2 millions d’années, en passant à une alimentation principalement carnivore. Rien de plus logique en somme !

Vous vous souvenez de Lucy et de la taille de son cerveau ? On pense que les premiers “pré humains” (les fameux australopithèques) étaient principalement des charognards, qui s’attaquaient à la viande avariée. Un estomac extrêmement acide s’avère donc très utile pour digérer sans sourciller cette viande de second choix.

Aujourd’hui encore, le pH acide de notre estomac nous protège d’un nombre incroyable d’agents pathogènes présents dans notre alimentation. Il stérilise tellement les aliments que notre système immunitaire ne les considère plus comme dangereux lors de leur passage dans les parois de notre tube digestif. Ainsi, certains médicaments, à l’instar des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) et destinés aux personnes ayant des problèmes de reflux gastro-oesophagiens, augmentent massivement le pH et sont, par conséquent, soupçonnés d’être liés au risque de contracter une pneumonie, des infections et de nombreuses allergies en poussant même le système immunitaire à se retourner contre lui-même….

Il est clair que le maintien d’un pH gastrique bas était, et continue d’être, essentiel pour une santé humaine optimale. Le fait qu’il soit beaucoup plus faible que celui de nos ancêtres primates n’est pas un hasard. Il indique clairement un changement alimentaire radical au cours de notre évolution qui à permis aux hommes plus résistants de s’adapter progressivement à la consommation de viande fraîche et … parfois pas si fraîche grâce à un estomac totalement dédié à cet aliment.

En conclusion, nous nous situons quelque part entre les lions et les vaches mentionnés plus tôt. Nous ne sommes pas destinés exclusivement à la consommation de viande, mais nous ne sommes pas non plus structurés exclusivement pour la consommation de plantes. Nous sommes omnivores. Pour autant, il est essentiel de se rappeler surtout que les plantes restent une nourriture de survie en l’absence de viande ou de poisson, que l’homme est prédisposé à la digestion de “chairs animales” et que nous n’avons jamais eu la possibilité de métaboliser correctement une grande consommation de plantes pendant plusieurs générations.

Je note également, que notre mâchoire et nos dents sont parfaitement formées pour déchirer ET mâcher avec une production idéale de lipases et de protéases, que nos mains et nos épaules sont des “instruments” de génie pour manipuler outils et armes et que nos pieds et nos hanches sont idéalement conçus pour marcher, courir et donc chasser les animaux pendant de longues heures, et non pour grimper aux arbres…!

Recherche anthropologique

Au cours des siècles précédents, de nombreux explorateurs et scientifiques ont visité des sociétés traditionnelles non occidentalisées qui vivent ou ont vécu largement coupées du monde moderne.

Certains de ces voyageurs, comme le légendaire enquêteur Weston A. Price, ont documenté l’état de santé et la condition physique des personnes qu’ils ont rencontrées au cours de leurs voyages. Alors que certains de ces récits de voyage sont assez superficiels, subjectifs et peu détaillés, d’autres sont basés sur des examens de santé complets et révèlent des trésors d’informations.

Nutritik - Les crânes de différentes tribus

Le plus frappant dans les études, livres et rapports qui traitent de la santé des populations traditionnelles est, qu’ils indiquent presque tous que les personnes non occidentalisées qui suivent un régime alimentaire de type “chasseur-cueilleur” sont largement exemptes de maladies chroniques telles que le diabète, le cancer du côlon ou la maladie cœliaque.

En outre, par rapport aux Occidentaux, ils sont en bien meilleure santé cardiovasculaire et métabolique, comme le montrent les évaluations de divers marqueurs sanguins relevés sur place. Par exemple, lorsque le médecin suédois Staffan Lindeberg et ses collègues ont visité Kitava en 1989, une île de Papouasie-Nouvelle-Guinée, ils ont constaté que les habitants de cette île étaient d’une santé exceptionnelle. L’acné, le cancer et les maladies cardiaques étaient pratiquement inexistants et ils ne présentaient aucun surpoids ! Évidemment, leur mode de vie (activité physique, exposition à la lumière, marche pieds nus…) joue également un rôle clé.

Mais la totalité des études analysant l’état de santé des peuples qui sont passés à une alimentation occidentale à base de céréales, de sucres et de graisses végétales, a révélé que leur état de santé s’est dégradé exponentiellement, dans 100% des cas !

En conclusion

L’alimentation ancestrale repose sur un socle scientifique solide, appuyé par de nombreuses études scientifiques et retour d’expériences anthropologiques. Il est certain qu’il n’existe pas un régime adapté à toute la population mondiale mais il est évident que l’alimentation de nos ancêtres, celle qu’ils ont consommé pendant des millions d’année rapporté à leur état de santé, est un indicateur clé de celle que nous devrions consommé pour atteindre le même état de santé.

A bon entendeur….